
Quand notre perspective des choses joue un rôle déterminant sur nos résultats.
Me voici à écrire mon premier post. Ceux qui me connaissent ne le contrediront pas, écrire n’a jamais été ma grande passion. En 3 ans de lycée je n’ai jamais été capable de faire une dissertation, je suis toujours restée à l’exercice de synthèse. Un soulagement pour mes professeurs qui devaient corriger mes copies je crois, mes phrases étant d’un style très douteux. Et en pensant à un éventuel premier post, c’est l’angoisse de la page blanche, le vide total. C’est à ce moment précis que mes peurs prennent le dessus et se font plaisir. « Par où commencer ? Serai-je capable d’écrire de façon correcte, en ne saccageant pas la langue de Molière ? Ai-je vraiment quelque chose d’intéressant à raconter ? Puis-je recommander quelque chose qui apporte une valeur ajoutée aux autres ? Est-ce que je ne vais pas leur faire perdre leur temps ? Car ce n’est pas mon truc d’écrire, et encore moins de faire blog. » C’est là que j’ai compris que j’étais sous l’emprise des petites voix démoniaques du perfectionnisme et du jugement en ce qui concernait mes capacités d’écrire, et j’ai donc décidé de les envoyer gentiment se promener faire un tour. Quelque chose au fond de moi me disais que j’avais envie, moi aussi, d’être capable de faire un blog.
J’ai donc décidé d’aller explorer d’autres perspectives, d’autres façons de voir la situation. J’ai commencé par me dire : « quelles valeurs j’ai envie de représenter ? » Ma réponse était : le courage, la créativité, la générosité, le positivisme. J’ai donc représenté chaque valeur sous une perspective différente.
Pour le positivisme, j’ai choisi de me mettre dans l’ambiance de l’écrivain passionné. Je me suis donc mise en conditions : musique, lieu, lumière, etc. En quelques secondes, des idées ont commencé à me venir en tête. Je suis donc allée chercher un petit carnet, pour jouer encore plus le jeu. Mes peurs commençaient à partir, je commençais à profiter de l’exercice, en le voyant désormais comme un jeu amusant.
Puis j’ai décidé de passer à une autre perspective. Je me suis mise à m’imaginer en tant qu’aventurière navigatrice un peu folle, partant sur son bateau à la découverte de nouveaux horizons. C’est comme ça que j’ai reconnecté avec ma créativité et mon courage. Depuis les lunettes de mon navigateur, écrire devenait un moyen de faire un exercice différent, nouveau, où je pourrai apprendre de nouvelles compétences. J’avais envie d’essayer de me lancer, en pensant que chaque personne experte dans un domaine est en réalité quelqu’un qui s’est lancé à un moment donné, qui est parti à la conquête de nouveaux horizons pour découvrir de nouvelles possibilités, et éventuellement créer quelque chose de nouveau. L’idée m’est alors venue de créer des conseils pratiques en me basant sur mon propre vécu, pour fournir des conseils les plus concrets possibles. L’idée d’écrire cet article sur mon problème de la page blanche m’est alors venue.
Enfin, je savais que voulais écrire quelque chose d’utile pour le lecteur, essayer de lui apporter une valeur ajoutée. J’ai décidé de prendre le rôle du lecteur, me mettre dans sa peau pour me tenir au maximum à ce dont il a vraiment besoin, au moment d’écrire. J’ai donc décidé d’expliquer les grands principes du coaching, utiles à tous, de façon concise, pour que les lecteurs puissent les appliquer seuls, en prenant exemple sur des expériences concrètes. Certes, je ne serai jamais Marguerite Yourcenar, ni Marguerite Duras, je ne saurai jamais faire de belles phrases, mais je serai plus authentique, finalement. C’est grâce à ces nouvelles perspectives que je me suis finalement engagée à écrire un blog, ce qui représente un challenge important pour moi, et c’est donc ainsi que ce premier article est né.
Conclusion : quel que soit votre problème, l’important est la perspective que vous avez de votre problème. Lorsque vous vous sentez bloqués, changez de perspective. Choisissez-en une qui vous permettra d’être plus créatif et de débloquer votre situation.
Conseils :
1) Redéfinissez votre sujet d’une façon neutre. Au lieu de l’appeler « j’ai un problème, je ne sais pas écrire », qui est plutôt négatif, définissez-le plutôt comme « écrire un blog », qui est neutre.
2) Commencez à explorer différentes perspectives. On peut partir d’une valeur que l’on souhaite représenter, en pensant à une personne connue, ou à un stéréotype comme celle de l’écrivain, du navigateur, etc. qui représente ces valeurs.
3) Puis pensez à ce que dirait ce personnage, quelle vision il aurait de la situation, essayez d’appliquer ses valeurs et ses caractéristiques pour résoudre le problème !
4) Si vous sentez des difficultés pour y arriver seul, que vous restez bloqués sur la même perspective et que vous procrastinez, un coach peut vous accompagner dans ce processus. Il vous aidera pour vous recentrer, vous entrainer à ces exercices et trouver de nouvelles idées pour trouver vos propres réponses au problème.
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